Laissez-moi vous parler aujourd’hui de la théorie Polyvagale et du coup, de ce qu’est le système nerveux autonome; c’est celui qui nous permet de respirer, digérer, ajuster notre température corporelle, sans qu’on est besoin d’en être conscient ou de faire un effort.
Il a trois types de branches dans ce nerf vague: une qui est associée à l’action,(le système sympathique), l’autre au repos ( le parasympathique) et le troisième qui est le système parasympathique lent. C’est lui qui nous fait nous figer suite à un choc où un traumatisme.
Ces trois systèmes agissent en différents rythmes et participent à la vie de tous les jours jusque dans nos cellules. Quand on veut amener un changement dans sa vie, on doit envisager une autre réalité au niveau quantique. Ça veut dire laisser aller ce qui n’est plus vrai, soit un travail, un attachement à un réseau, à une personne ou pardonner , laisser aller une vieille colère, une frustration d’un vieux schémas. On fait alors un pas pour défiger quelque chose dans ses fascias. Le lien dans tout ça? la cohérence dans le coeur.
Un coeur cohérent est un coeur résilient, neutre. Il est capable de percevoir autrement que par le cerveau binaire ( qui lui ne fonctionne que par le bien ou le mal), et recoit des informations, des perceptions de son champs magnétique dans lequel il y a notre relation avec notre environnement, nos émotions, nos pensées. Un coeur cohérent émet des fréquences entre 0,15 Hz et 0,5 Hz et est un coeur qui émet est piloté par le nerf vague ventral. Ça veut dire que c’est notre système qui nous met en mode régénération et où nous nous sentons sereins et en sécurités.
Par opposition si on entre en mode défensif, ou sur un mode de pouvoir, il se branche alors sur le nerf vague dorsal qui lui c’est le système nerveux qui nous fige. Notre respiration est alors plus superficielle et thoracique. Par exemple quand on arrive plus à avancer, on a juste envie d’être dans son cocon et ne rien changer de notre routine…On peut être sur le mode du nerf vague dorsal qui nous maintient dans le mode survie depuis des mois, voir des années. Ça devient alors comme un mode par défaut, que lon considère malheureusement comme normal. Cela épuise nos hormones de stress et dérégule notre système nerveux .
Bonne nouvelle; nous pouvons sortir de l’attitude de la fuite ou du combat et de toute forme de réaction pour sentir, accueillir, s’abandonner et pardonner. C’est dans cet espace que nous offrons une réponse créatrice à sa vie.
Les fascias sont à l’origine de tous les figements dans le corps et sont traversés par le nerf vague suivant les connexions nerveuses qui sont activés dans les tissus. Ils sont aussi à la source du mouvement de vie lorsqu’il est relancé.
Il faut savoir que lorsque nous sommes figés, le collagène produit est plus rigide , conservent moins bien l’eau, créer plus de douleurs, il y a un manque de plasticité.
Tant que notre énergie vitale nerveuse est bloquée dans nos fascias, le lieu dans lequel les tissus sont bloqués depuis l’enfance suite à un traumatisme, nous n’avons pas accès à certaines sensations, ni à des parts de soi finalement qui pourtant appelle à vivre à pleins jours. C’est comme si elles sont cachées à nous. Cela influence comment on se perçoit, teinte notre estime de nous-mêmes et comment on perçoit la vie.
La disponibilité que créer l’attitude bienveillante à s’abandonner au ressenti et à accueillir nos émotions enfouies, remet en cohérence nos systèmes sympathiques et parasympathiques en défigeant notre système parasympathique lent, qui nous avait figé. Même si on ne le sent plus, parce qu’il est enfouie, il nous influence en restreignant nos mouvements, nos humeurs, notre tempérament. C’est la physiologie du nerf vague, d’où est né la théorie polyvagale.
Nous pouvons sortir de l’attitude de la fuite où combat et de toute forme de réaction pour sentir, accueillir, s’abandonner et pardonner L’accompagnement de la respiration consciente unifie les parts de soi et purifie les vieilles histoires, les blessures. Alors si nous voulons être dans cet état de bien-être, offrons-nous régulièrement dans la journée de grandes respirations du ventre.
Cela aura pour effet d’inverser la système d’alerte de notre système sympathique. Ça installe un espace sacré et créatif.
Chaque jour, dans mon bureau je suis témoins de la beauté du défigement lorsque la personne se connecte à son ressenti, à ce qu’elle porte qui se manifeste souvent par la douleur, la souffrance. En acceptant de se laisser aller, elle se met en harmonie avec sa respiration et son cœur. Il y a alors un flux de vie qui circule partout qui à la fois réchauffe de l’intérieur nous détend et la douleur se dissout. De plus bien souvent émerge un vocabulaire de son mode intérieur qui donne du sens à son expérience.
La perspective de la respiration consciente
Observer doucement se respiration revient à apprendre à la fois à accueillir le moment présent dans l’inspiration et laisser tomber ce qui n’est plus nécessaire dans l’expiration.
Atelier Se nourrir de son souffle pour apaiser son système nerveux.
Mercredi le 23 Octobre 2024 de 19:00 à 20:15
En Zoom
Venez vivre avec moi la pratique de la respiration consciente qui met en lien notre corps avec la beauté de cette intelligence de vie qui nous anime.
Parce que vous sentez que vous êtes pris dans un cycle de posture interne et externe de répétition, la respiration relance les circuits qui ont un impact sur votre mieux-être. $15